Zone interdite - "Ils veulent le pognon des touristes mais sans les touristes", "Elle en vit mais critique la situation", "Elles font que se plaindre" : les internautes très critiques sur les riverains qui se plaignent des touristes

L'Hexagone est connu pour ses nombreuses merveilles cachées, ce qui en fait, pour les touristes, une destination de choix. Ce mardi 16 juillet, sur M6, un inédit de Zone interdite est diffusé et il est d'actualité : la saturation de touristes en France. En effet, en 2023, près de 100 millions de visiteurs sont venus dans le pays, faisant de lui la première destination touristique mondiale. Mais cette victoire ne vient pas sans inconvénients : flambée des prix de l'immobilier, nuisances sonores ou encore rues complètement bondées. Et c'est normal, puisque 80% des touristes se concentrent sur 20% du territoire. L'afflux de visiteurs peut donc provoquer des dommages, notamment écologiques. C'est le cas dans les gorges de l'Ardèche où de nombreux mégots sont retrouvés sur les bords de la rivière. Sur le littoral, les prix des locations explosent, ce qui rend la vie compliquée aux locaux qui souhaitent se loger. Les nuisances sonores sont également un problème puisque les touristes font la fête tous les soirs, et les habitations du dessus en payent le prix fort.

Certains locaux ont décidé de ne pas se laisser faire. Sur l'île-de-Bréhat, dans les Côtes-d'Armor, 6 000 vacanciers débarquent chaque jour, soit 450 000 visiteurs à l'année. Un changement total pour les 400 habitants de l'île à l'année. Esther fait partie des locaux qui n'en peuvent plus. Elle est paysagiste et entretient les jardins des résidences secondaires avec son équipe. Mais elle a un problème qui lui gâche la vie : circuler avec ses engins dans le village. Ses journées deviennent des cauchemars et elle n'a qu'une hantise : écraser un touriste. "Ça m'énerve ! On a envie de leur mettre des claques" confie t-elle à la caméra.

Des plaintes excessives ?

Selon l'habitante de l'île-de-Bréhat depuis 35 ans, chaque été, les touristes prennent d'assaut les routes et les chemins, que ce soit à pied ou à vélo, et l'empêchent de circuler librement avec son tracteur. Pour elle, les vacanciers circulent n'importe comment et ne font pas attention. Mais ce n'est pas tout : elle serait dérangée jusque chez elle ! Ne faisant pas attention aux panneaux avec écrit "privé", certains s'introduiraient sans le savoir sur sa propriété. En ville, c'est la même chose : elle ne peut pas faire ses courses tranquilles. Elle se plaint des rues bondées et elle n'est pas la seule : d'autres riverains et commerçant en ont ras-le-bol. Pourtant, sur X, les internautes ne sont pas du même avis. Selon eux, les riverains ne peuvent pas se plaindre à ce point des touristes puisqu'il s'agit également de leur source de revenus.

VIDEO. Ce contenu pourrait également vous intéresser