Zone interdite - "La structure de la famille a totalement été détruite en 2024", "Propagande woke ce soir", "Deux papas et deux mamans ? Deux couples d’égoïstes", "Quand la coparentalité se passe bien je trouve cela génial" : un reportage sur la coparentalité à 4 divise les internautes

Ce dimanche 24 novembre, Ophélie Meunier a présenté un nouveau numéro de "Zone Interdite", sur l'évolution des modèles familiaux en France. L'émission, qui a suivi plusieurs familles aux configurations peu conventionnelles, a déclenché une vive polémique sur les réseaux sociaux.

Un reportage sur la coparentalité à 4 dans
Un reportage sur la coparentalité à 4 dans "Zone interdite" divise les internautes. Capture écran M6

Ce dimanche 24 novembre, "Zone Interdite", présenté par Ophélie Meunier sur M6, a exploré l’évolution du modèle familial en France au cours des trente dernières années. Dans ce numéro intitulé "La famille du 21e siècle : nouvelles façons d’élever des enfants", l'émission a mis en lumière des réalités familiales de plus en plus diversifiées, telles que la coparentalité, l'homoparentalité et la parentalité transgenre. Le but ? Briser les tabous. Pendant plusieurs mois, des familles ayant choisi ces schémas familiaux ont accepté de partager leur quotidien. Parmi elles, Virginie et Sandrine, ainsi que Nicolas et David, deux couples homosexuels, ont élevé ensemble leurs enfants, Victor, 9 ans, et Juliette, 16 ans.

L'émission de la sixième chaîne a également suivi Kevin, un père transgenre, qui a récemment accueilli des jumeaux avec sa compagne Émilie, ainsi que Matteo et Victoire, le premier couple transgenre à avoir donné naissance à un enfant. À travers leurs témoignages et leur quotidien, "Zone Interdite" a mis en lumière les défis et les joies de ces nouvelles formes de parentalité, offrant un regard intime et humain sur la diversité des familles modernes.

VIDÉO - (Re)découvrez les moments phares de la vie d'Ophélie Meunier :

Pour ouvrir la soirée, Ophélie Meunier a invité les téléspectateurs à découvrir le quotidien de Virginie et Sandrine, ainsi que de Nicolas et David, deux couples homosexuels qui vivent ensemble dans une grande maison divisée en trois espaces distincts. D'un côté, l'appartement des papas, de l'autre, celui des mamans, et au centre, les chambres des enfants, Victor et Juliette, avec une salle de bain commune. Ces deux familles partagent ainsi leur vie sous un même toit, mais chacun dans son propre espace, tout en prenant ensemble les décisions liées à l'éducation et à la vie des enfants. Une organisation originale basée sur la coparentalité à quatre, qui soulève des questions sur les impacts de ce modèle familial sur le bien-être des enfants. Leur rencontre s'est faite il y a maintenant 15 ans, via un site de coparentalité.

Ce reportage a suscité de vives réactions sur X, l'ancien Twitter. Certains internautes ont exprimé des réserves, qualifiant ce modèle familial de "peu conventionnel" et se demandant s’il était vraiment bénéfique pour le bien-être des enfants. D’autres ont critiqué l’émission en la qualifiant de "propagande woke" et ont exprimé des inquiétudes sur l’évolution de la famille traditionnelle. Quelques critiques ont également émergé concernant les choix éducatifs des parents, notamment la décision de limiter l’accès aux consoles de jeux, jugée par certains comme "paradoxale" par rapport à leur mode de vie. Enfin, plusieurs abonnés de X se sont interrogées sur les effets à long terme de ces nouvelles formes de parentalité, tant sur les enfants que sur la société dans son ensemble. Des opinions très partagées, qui illustrent la diversité des points de vue sur ces sujets sensibles...

Malgré les critiques, de nombreux internautes affirment que la coparentalité peut très bien fonctionner quand tous les parents sont impliqués et respectent l’équilibre familial. Certains estiment que, tant que les enfants sont heureux et épanouis, l’essentiel est là. Plusieurs internautes trouvent que cette organisation, bien que peu conventionnelle, offre une stabilité et un amour suffisants pour les enfants.

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