Pour Zinédine Zidane son but « le plus beau » est celui contre le Bayer Leverkusen en finale de Ligue des champions

MYTHIQUE - Championnats nationaux, Coupe du monde, Ballon d’or, Euro. À l’été 2000, Zinédine Zidane avait déjà gagné quasiment tous les trophées possibles dans le monde du football. Tous, sauf la Ligue des champions, qu’il ne gagnera qu’à une seule reprise, grâce à un but qu’il considère désormais comme le plus marquant de sa carrière. « Le plus beau » aussi.

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C’est ce que Zizou a expliqué à l’émission espagnole El Chiringuito. Interrogé sur le but à retenir de sa longue et prolifique carrière, l’ancien meneur de jeu de l’équipe de France a arrêté un choix qu’il considère comme « peu original ». Il ne s’agit en effet pas des deux coups de tête qui ont offert aux Bleus leur première étoile, mais de sa splendide reprise de volée lors de la finale de Ligue des champions 2002 entre le Real Madrid et le Bayer Leverkusen.

Pour marquer le but décisif de la rencontre, que vous pouvez retrouver ci-dessous à partir de 4’30, le n °5 du Real avait repris un centre lobé de Roberto Carlos et expédié le ballon dans la lucarne de l’Allemand Hans-Jörg Butt. Réussie depuis l’entrée de la surface, cette frappe est considérée par de nombreux observateurs comme l’un des plus beaux buts de tous les temps.

Une délivrance pour l’ancien milieu de terrain

Ainsi, l’ancien capitaine des bleus n’a pas choisi l’un de ses trois buts en finale de Coupe du monde. Si la panenka face à Gianluigi Buffon, alors le meilleur gardien du monde, peut garder un goût amer à cause de la défaite (et de son expulsion) face à l’Italie en 2006, les deux têtes du France - Brésil de 1998 aurait pu prétendre au titre.

Mais en marquant pour les Merengue à la 45e le but du 2-1, Zidane s’est offert sa seule et unique Ligue des champions. Marqué par deux finales perdues en 1997 et 1998 alors qu’il était sous le maillot de la Juventus Turin, le Français reste l’ultime buteur du match dont le score n’a pas bougé en seconde période. « C’était le trophée qui me manquait et nous avions besoin de ce but pour l’emporter ».

Après sa carrière de joueur, le Marseillais s’est offert trois Ligues des champions supplémentaires en tant qu’entraîneur du club de la Maison Blanche grâce à un triplé consécutif inédit en 2016, 2017 et 2018.

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