Dans le cadre des zones à faibles émissions (ZFE), plusieurs villes de France ont décidé de bannir au fur et à mesure les véhicules les plus polluants, disposant des vignettes Crit’Air 5 et 4, avant les 3, puis 2 dans les années à venir.

Alors que de base les voitures à vignette Crit’Air 3 devaient être interdites en juillet 2023 dans le périmètre intérieur à l’A86, cette mesure avait été une première fois repoussée. Dans un entretien au Parisien, le président de la Métropole du Grand Paris (MGP), Patrick Ollier, a indiqué qu’il proposera « avant la fin de l’été », aux élus, de reporter cette interdiction « après les Jeux olympiques ».

Un calendrier dès 2018

Ainsi, plus de 380 000 véhicules devaient être bannis, du lundi au vendredi, de 8h à 20h. Or, selon Patrick Ollier, aujourd’hui, il n’est pas possible que toute cette flotte de véhicules soit remplacée. D’autant plus que « ces voitures les plus polluantes sont concentrées dans les zones où les ménages sont les plus modestes ».

Pourtant, dès la fin 2018, un calendrier d’une ZFE avait été mis en place dans la Métropole du Grand Paris. Celui-ci prévoyait l’interdiction des Crit’Air 5 en 2019, puis celle des Crit’Air 4, en 2021. En 2024, plus aucun véhicule Crit’Air 2 n’aurait dû rouler dans cette zone. Et Patrick Ollier d’ajouter : « Nous avons aussi mis en place des aides conséquentes (...) On a dépensé 18 millions d’euros et aidé 4 000 foyers à avoir un véhicule propre »

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