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Zemmour qualifie la Seine-Saint-Denis d'"enclave étrangère" victime d'"une colonisation"

Dans son nouvel ouvrage, le chroniqueur Éric Zemmour affirme que la Seine-Saint-Denis est un "emblème" de la théorie complotiste du "grand remplacement".

Le chroniqueur Éric Zemmour, pressenti candidat à la présidentielle de 2022, s'en prend au département de la Seine-Saint-Denis. Dans son ouvrage La France n'a pas dit son dernier mot, qui sera publié mi-septembre, le journaliste qualifie ce département de région parisienne d'"emblème (du) grand remplacement", ou encore d'"enclave étrangère" victime d'"une colonisation religieuse".

"La Seine-Saint-Denis est l’emblème de ce grand remplacement qui n’existe pas", écrit-il dans son livre, dont de premiers extraits sont dévoilés ce jeudi par Le Figaro Magazine. Sans détailler ses sources, Éric Zemmour affirme que, dans le département, "la plupart des cafés sont réservés aux hommes par une loi non écrite mais appliquée avec rigueur, les femmes voilées, de plus en plus nombreuses".

Un chroniqueur condamné à deux reprises

Selon le polémiste, habitué des propos véhéments à l'égard de l'islam et de l'immigration, "le paysage urbain de la Seine-Saint-Denis est dévasté", avec notamment le développement des "commerces estampillés hallal".

"Cette colonisation religieuse entraîne une colonisation visuelle qui entraîne une colonisation des âmes. C’est le but", poursuit Eric Zemmour. "Ces enclaves étrangères vivent sous le règne d’Allah et des caïds de la drogue qui assurent l’ordre et la vie de tous les jours".

Éric Zemmour a déjà été condamné à deux reprises, en 2011 pour "provocation à la discrimination raciale" et en 2018 pour "provocation à la haine religieuse" envers les musulmans.

Le chroniqueur a en revanche été relaxé ce mercredi en appel. Il était poursuivi pour injure et provocation à la haine après une violente diatribe contre l'islam et l'immigration prononcée en 2019 lors d'un rassemblement politique à Paris. En première instance, il avait été condamné pour ces propos à une amende de 10.000 euros.

Eric Zemmour était ainsi convoqué mercredi devant le tribunal pour avoir mis en cause les migrants mineurs, qu'il avait qualifiés de "voleurs" et d'"assassins" sur CNews en septembre 2020. Ce procès a été renvoyé au 17 novembre.

Article original publié sur BFMTV.com

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