Zemmour en Une de Closer? Ce que l'on sait de cette couverture polémique

Ce que l'on sait sur cette Une de Closer que Zemmour (ici en octobre 2021) n'a pas réussi à faire interdire (Photo: Eric Gaillard via Reuters)
Ce que l'on sait sur cette Une de Closer que Zemmour (ici en octobre 2021) n'a pas réussi à faire interdire (Photo: Eric Gaillard via Reuters)

POLITIQUE - Il voulait empêcher Closer de publier cette information à son sujet. Selon plusieurs médias dont Le Parisien et Le Point, le polémiste d’extrême droite Éric Zemmour, pas encore officiellement candidat à la prochaine élection présidentielle, a souhaité faire interdire la dernière Une du magazine people, habitué aux révélations sur la vie privée des personnalités publiques. En vain.

Pour quelles raisons? Car elle le montre au bras de Sarah Knafo, sa plus proche conseillère et compagne, avec un titre pour le moins limpide: “Il va être papa en 2022”. Le magazine affirme, effectivement, dans son numéro publié ce vendredi 26 novembre, que l’énarque de 28 ans, pierre angulaire de la pré-campagne de l’essayiste, est enceinte.

Une information développée sur quatre pages à l’intérieur du magazine, qui déplait à Éric Zemmour et sa conseillère, deux mois après la publication par, Paris Match, d’une première couverture autour de leur relation. Une “séquence people” qui avait alors posé de nombreuses questions sur le caractère autorisé ou non des photos.

Zemmour attaque, Closer se défend

Invité de BFMTV vendredi matin, l’avocat du polémiste, Olivier Pardo, jugeait la Une de Closer “ignominieuse, crapoteuse, dégueulasse.” “Ils balancent cela, sans rien savoir, en portant une atteinte abjecte à la vie privée (...) cela ne regarde personne”, a-t-il expliqué, en confirmant, comme l’annonçait la chaîne d’informations quelques minutes auparavant, qu’il allait “attaquer” le magazine.

“Je vais attaquer, les faire payer. Pourquoi? (...) ils font cela pour vendre du papier, ”, a-t-il dit, comme vous pouvez le voir ci-dessous, avant de toutefois nuancer: “si mon client est d’accord, je vais les taper au portefeuille, je vais leur demander des dommages et intérêts.”

Si la plainte était confirmée, il s’agirait ainsi de la deuxième action tentée par le polémiste concernant la couverture de l’hebdomadaire. Selon Le Point et Le Parisien, son avocat et celui de Sarah Knafo ont plaidé, jeudi 25 novembre, devant la 17e chambre du tribunal judiciaire de Paris, l’interdiction de cette parution.

Ils ont, selon les deux médias, mis en avant le droit fondamental à l’intimité de la vie privée en s’appuyant sur l’article 8 de la Convention européenne de sauvegarde des Droits de l’Homme et des libertés fondamentales. Une demande jugée “irrecevable”, “au motif notamment que les avocats d’Éric Zemmour ne pouvaient pas démontrer que cette révélation allait sortir”, selon le récit du quotidien.

Ce qui a finalement bien été le cas. “Il y avait une rumeur qui courait depuis quelques jours, on a cherché à savoir si elle était fondée ou non”, a ainsi détaillé le rédacteur en chef de Closer, sur le plateau de BFMTV, toujours ce vendredi matin, avant d’ajouter, en guise de justification: “c’est leur vie privée mais en même temps on parle d’une personnalité qui depuis quelques mois est placée en bonne place dans la course à l’Elysée.” Pas sûr que cela soit de nature à convaincre les principaux intéressés.

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Cet article a été initialement publié sur Le HuffPost et a été actualisé.

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