Zelensky accuse Poutine de planifier des attaques sur les centrales nucléaires ukrainiennes

Le président ukrainien a aussi assuré devant l'Assemblée générale de l'ONU qu'il n'acceptera "jamais" un accord de paix avec Moscou qui lui soit "imposé" par les grandes puissances.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé ce mercredi 25 septembre son homologue russe Vladimir Poutine de planifier des attaques contre les infrastructures nucléaires de l'Ukraine et a martelé que son pays n'accepterait "jamais" un accord de paix avec Moscou qui lui soit "imposé" par les grandes puissances.

Vêtu de son habituelle tenue militaire, le chef de l'État ukrainien devenu chef de guerre depuis l'invasion russe de février 2022 s'est exprimé depuis la tribune de l'Assemblée générale de l'ONU pour réclamer encore plus de soutien de ses alliés occidentaux.

Après plus de deux ans et demi de guerre, il a accusé le président Poutine de prévoir de bombarder les centrales nucléaires civiles ukrainiennes, ce qui aurait des conséquences catastrophiques.

"J'ai reçu récemment d'autres informations alarmantes de nos services de renseignement. Poutine semble dorénavant planifier des attaques sur nos installations nucléaires et leurs infrastructures", a lancé Volodymyr Zelensky devant les représentants des États membres des Nations unies, réunis pour la 79e Assemblée générale de l'ONU à New York.

"N'importe quel incident critique sur le système énergétique pourrait conduire à une catastrophe nucléaire. Un jour qui ne doit jamais advenir", a mis en garde le président ukrainien, l'air grave et qui s'exprimait en anglais.

"Moscou doit le comprendre et cela dépend en partie de votre détermination à mettre la pression sur l'agresseur", a-t-il dit à son auditoire.

Alors que Volodymyr Zelensky avait exhorté mardi, devant le Conseil de sécurité de l'ONU et en présence de la Russie, à "contraindre" Moscou à mettre un terme à la guerre, il a devant l'Assemblée générale rejeté tout accord de paix qui serait "imposé" à son pays par les "grandes puissances", s'interrogeant également sur le "véritable intérêt" de la Chine et du Brésil en l'espèce.

Article original publié sur BFMTV.com