Zapping TV #90 : Cristiano Ronaldo en pleurs en évoquant son père, une jeune et belle animatrice d'origine indienne secoue la télévision américaine...

Entre larmes inattendues, déclarations inacceptables, et avancée historique, ces personnalités ont beaucoup fait parler d'elles à la télévision cette semaine. Pour le meilleur et pour le pire. Découvrez notre zapping international de la semaine du 16 septembre 2019.

Capture écran NBC
Capture écran NBC

Cristiano Ronaldo fond en larmes lors d'une interview

C'est une toute nouvelle facette de lui qu'a dévoilée ce mardi 17 septembre Cristiano Ronaldo. Connu pour sa tendance à la frime, le célèbre attaquant portugais a montré sa corde sensible, lors d'une interview dans l'émission britannique Good Morning Britain.

Après que l'animateur Piers Morgan lui a montré une vidéo de son père, exprimant sa fierté d'avoir un fils comme lui, le footballeur a fondu en larmes. “Je n'ai jamais vu cette vidéo. Incroyable”, a alors répondu Ronaldo, visiblement très touché. Et pour cause, décédé en 2005 d'une tumeur au foie suite à des années d'alcoolisme, son père n'a jamais vraiment eu l'occasion de dire son admiration. "Je suis numéro un et il ne voit rien. Il ne me voit pas recevoir de récompenses. Ma famille le voit, ma mère, mes frères et même mon fils aîné. Mais mon père, il n'a rien vu", a confié le joueur aux cinq ballons d'or.

Une émission marocaine suspendue d'antenne après des propos chocs sur la violence conjugale

Les propos intolérables d'Adil El Miloudi, ne seront finalement (et heureusement) pas restés sans conséquences. Invité en juin dernier dans émission Kotbi Tonight sur Chada TV, le populaire chanteur marocain avait fait, sous couvert d'humour, l'apologie de la maltraitance des femmes. "Celui qui ne tabasse pas sa femme n'est pas un homme", avait-il notamment déclaré.

L’homme avait également expliqué s'être retrouvé en garde à vue en Espagne après avoir tabassé lui-même sa femme. “Elle a dit aux flics que je ne lui ai rien fait, il m’ont relâché 24 heures après. Au Maroc, cela est normal, chacun peut faire ce qu’il veut de sa femme, la frapper, la tuer...”. Face à ces déclarations insupportables, la Haute autorité de la Communication Audiovisuelle (HACA) a réagi cette semaine, en imposant la suspension de l'émission durant trois semaines.

Une femme issue de minorité pour la première fois aux rênes d'un late show américain

Lilly Singh vient de marquer l'histoire de la télévision américaine. A 30 ans, la Youtubeuse d'origine indienne est devenue la première femme issue d'une minorité à prendre les rênes d'un late show. Ces talk-shows de fin de soirée si populaires aux Etats-unis n'avaient été jusqu'à lors présentés que par des hommes blancs. Une seule femme, l'humoriste Joan Rivers, s'était illustrée dans cet exercice en 1986, mais son contrat sur la chaîne Fox n'avait duré que deux ans.

En faisant confiance à Lilly Singh, déjà suivie par près de 15 millions d’abonnés sur YouTube, la chaîne NBC frappe fort. La jeune femme a rapidement imposé son style, multipliant les clins d'oeil humoristiques à l'omniprésence des “blancs” à la télévision. “Salut, mon nom c'est Lilly et je ne suis pas un homme blanc […] L'une des plus grandes peurs de l'Amérique blanche est que les minorités leur prennent leur boulot. Et soyons honnêtes, c'est ce que nous sommes en train de faire”, a-t-elle par exemple déclaré dans son show baptisé A Little Late with Lilly Singh, diffusé à 1h35 du matin, heure de New York.