Publicité

Comment Yánis Varoufákis a tenté de mettre en place un système bancaire parallèle en Grèce

Yánis Varoufákis, le 16 juin, à l'Assemblée nationale à Athènes, pendant un discours du Premier ministre.

L'ex-ministre grec des Finances a travaillé à faire du site national des impôts une nouvelle banque en cas de coup dur, mais n'a pas été suivi par Aléxis Tsípras. Il est accusé d'avoir voulu détourner les données personnelles des Grecs et entraîner un Grexit.

Yánis Varoufákis, l’ancien ministre grec des Finances, avait-il préparé un plan de sortie de la zone euro grâce au piratage de la plateforme fiscale de la Grèce ? C’est ainsi qu’ont été inteprétées, dimanche, des révélations du quotidien grec Ekathimerini, obligeant Varoufákis à s’expliquer. Tout en assumant avoir effectivement travaillé à la mise en place d’un système bancaire parallèle pour le cas où la BCE couperait l’accès aux liquidités du pays.

Le feu vert temporaire de Tsípras

Ce dimanche 26 juillet au matin, le quotidien Ekathimerini, qui a couvert l’ensemble de la crise des dernières semaines entre la Grèce et ses créanciers, publie un article explosif : «Varoufákis affirme qu’il avait obtenu l’autorisation de préparer un système bancaire parallèle.» Sa source ? Des propos qu’a tenus l’ancien ministre des Finances grec, le 16 juillet (soit dix jours après sa démission), dans une réunion téléphonique avec les responsables d’un fonds d’investissement dirigé par l’ancien ministre britannique des Finances Norman Lamont.

Au cours de cet échange, Varoufákis explique qu’en décembre, un mois avant la victoire de Syriza aux élections législatives, le futur Premier ministre Aléxis Tsípras lui a donné le feu vert pour la conception d’un système de paiement parallèle qui permettrait au pays, si d’aventure la BCE devait lui couper les vivres, de continuer à créer de l’argent sans planche à billets. «J’avais réuni une équipe très compétente, une équipe réduite qui devait rester secrète pour des raisons évidentes», explique Varoufákis. Concrètement, il se serait agi d'utiliser le site de l’administration fiscale grecque (leur impots.gouv.fr), où tous les particuliers et toutes les entreprises ont (...)

Lire la suite sur Liberation.fr

Bachar al-Assad reconnaît la «fatigue» de son armée
35 victimes de Bill Cosby en une du New York Magazine
Grande-Bretagne : démission d’un lord, filmé avec des prostituées et de la drogue
La Turquie reprend ses raids contre le PKK
Somalie : un attentat shebab contre un hôtel de Mogadiscio fait au moins 13 morts