Yvelines : l’adolescent percuté par une voiture de police n’est pas mort, mais « en état de mort cérébrale »

Les gardes à vue des deux conducteurs des deux véhicules de police susceptibles d’être impliqués dans la collision ont été levées ce jeudi.

Dans les Yvelines, un jeune homme a été percuté par une voiture de police. Mais sa mort, initialement annoncée par le parquet a ensuite été démentie car il se trouve « en état de mort cérébrale ».
LOIC VENANCE / AFP

FAITS DIVERS - Contrairement à ce qui avait été précédemment annoncé par le parquet, l’adolescent percuté mercredi par une voiture de police à Élancourt (Yvelines) n’est pas mort, selon un communiqué de son avocat, mais « en état de mort cérébrale », une information depuis confirmée à l’AFP par le parquet ce jeudi 7 septembre.

Mercredi soir, l’adolescent grièvement blessé dans une collision entre son deux-roues et un véhicule de police avait alors été transporté à l’hôpital Beaujon de Clichy dans un état grave. Selon la version des policiers, il s’agissait d’un refus d’obtempérer après une tentative d’interpellation pour avoir fait des roues arrière avec sa moto-cross.

Quelques heures plus tard, le parquet avait alors indiqué que le « décès [du jeune homme était] confirmé et [avait été] annoncé à la famille ».

Une plainte pour tentative d’homicide

Mais dans son communiqué, Me Yassine Bouzrou dément cette information et annonce dans le même temps le dépôt dans la journée d’une « plainte pour tentative d’homicide volontaire qui pourrait malheureusement, rapidement se transformer en homicide volontaire ».

L’avocat de la famille de la victime, explique que « selon plusieurs sources, c’est volontairement que le véhicule de police a percuté le jeune adolescent. Il ne s’agirait pas d’une prise en charge à distance mais bien d’une course-poursuite, proche de la moto ».

Une information qui intervient au moment où les gardes à vue des deux policiers susceptibles d’être impliqués dans la collision ont été levées par le parquet de Versailles, ce jeudi.

« Les deux conducteurs des deux véhicules de police susceptibles d’être impliqués dans l’accident ont été placés en garde à vue le 6 septembre à 18h30. Les gardes à vue ont été levées ce jour. Une information judiciaire sera ouverte dans les jours qui viennent », a précisé le ministère public dans un communiqué.

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