Yaël Braun-Pivet affirme ne pas savoir « quel est le carburant principal de l’antisémitisme »
« L’antisémitisme existe depuis que le juif existe, a affirmé Yaël Braun-Pivet au micro d’Europe 1. Donc le moteur de l’antisémitisme a varié selon les âges, selon les époques, selon les territoires, selon les circonstances. Et c’est ça qui est le plus grave dans l’antisémitisme, c’est que, finalement, quoi qu’il se passe, il est toujours là. »
Invitée de la journaliste Sonia Mabrouk ce lundi 13 novembre sur Europe 1, la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, évoquait la marche contre l’antisémitisme, qui s’est tenue ce dimanche 12 novembre à Paris. Lorsque Sonia Mabrouk lui a demandé quel était « le carburant principal de cet antisémitisme », la femme politique n’a pas su répondre à la question.
« Je n’en sais rien, a-t-elle avoué. Je n’en sais rien parce que, pour tout vous dire, depuis que je suis rentrée en politique, je suis victime de l’antisémitisme. Donc on n’a pas attendu une situation internationale pour que l’antisémitisme resurgisse en France. On dit que, depuis le 7 octobre, les actes antisémites se sont multipliés. Il n’y en a jamais eu autant. Je crois, plus de 1 400. Autant qu’en un an. Mais ça veut dire qu’en un an il y en avait aussi. Ils n’étaient pas inexistants. C’est quelque chose qui reste latent et qui effectivement, à la faveur de moments historique s’amplifie et ne disparaît jamais. » Et de citer une phrase de Sartre : « Si le juif n’existait pas, l’antisémite l’inventerait. »