Le Web étrille Aurélie Filippetti

Que n’a-t-elle dit, la ministre de la Culture et de la Communication ! Dans une interview au magazine Polka exhumée hier par LeLab, un site d’Europe 1, Aurélie Filippetti évoque la crise de la presse et sa vision du journalisme : «Je suis bien consciente que ce n’est pas facile aujourd’hui pour les entreprises de presse. Mais on doit réussir à les convaincre que c’est par la qualité que la presse peut aujourd’hui se refaire […]. Si la presse abandonne la qualité, il n’y aura plus de différence entre les journaux, les magazines payants et la presse gratuite, notamment sur le Net où rien n’est éditorialisé.» Opposer payant et gratuit, papier et Web, qualité et absence de vue éditoriale : il n’en fallait pas plus pour agacer (légitimement) le monde de l’info en ligne. L’Express.fr s’est même fendu d’un billet titré «Elle est ministre de quoi, au fait, Filippetti ?». Ses propos ont été massivement discutés et moqués sur Twitter tout l’après-midi (voir le hashtag #éditorialisé). Photo AFP



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