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We love Courtney

We love Courtney

Après deux EP prometteurs, l'Australienne Courtney Barnett sort son album : du rock indé inspiré.

C’est l’histoire d’une fille qui se sent «proactive», et qui a décidé de s’occuper de jardinage. Mais elle finit par faire une crise de panique. Embarquée par l’ambulance, elle croise le regard «ambivalent» de son pote Andy, qui la regarde partir. Avec les infirmiers, elle tente de respirer dans le masque à oxygène, seulement voilà, chante-t-elle «j’ai jamais été bonne pour tirer sur des bongs (pipe à eau, ndlr)». C’est ce genre de petite défaite de la vie que Courney Barnett met en scène dans ses chansons.

La chanteuse grunge australienne les raconte avec un évident sens de la narration, une ironie et une impuissance délicieuses. Cela donne un mélange habile de Daniel Johnston (pour les dessins faits maison sur la pochette du disque) et de Lena Dunham (pour le côté raconteuse d’histoires, et ces névroses qu’on devine). L’histoire officielle raconte que Courtney Barnett a 26 ans et qu’elle fut serveuse à Melbourne. Pêchue, acidulée, tonique, c’est surtout la songwriteuse de ce printemps.

Sometimes I Sit And Think, And Sometimes I Just Sit, de Courtney Barnett, sortie le 23 mars. En concert le 25 mars au Divan du monde, à Paris, dans le cadre du festival les Femmes s’en mêlent.

Pedestrian at best de Courtney Barnett :



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