Publicité

Wall Street ouvre sur de nouveaux records

(Reuters) - La Bourse de New York entame la séance de mercredi en légère hausse, avec de nouveaux records pour le S&P-500 et le Nasdaq, alors que les résultats d'entreprises restent au centre de l'attention.

L'indice Dow Jones avance de 28,79 points après une demi-heure d'échanges, soit 0,13%, à 21.603,52 et le Standard & Poor's 500, plus large, progresse de 0,33% à un nouveau pic absolu de 2.468,68.

Le Nasdaq Composite continue lui aussi sur sa lancée de la veille et gagne 0,47% à 6.374,38 après un record à 6.376,72.

Le Nasdaq, à forte composante technologique, a gagné près de 4% depuis le début du mois et plus de 18% depuis le début de l'année malgré les inquiétudes concernant les niveaux de valorisations élevés, les investisseurs cherchant des secteurs de croissance à l'abri des incertitudes politiques.

"Les résultats ont été mitigés jusqu'à présent, avec la plupart des grandes banques en baisse, ce qui a amené le S&P et le Dow Jones à sous-performer légèrement à court terme", observe Adam Sarhan, directeur général chez 50 Park Investments.

"A l'inverse, les bons résultats de Netflix ont amené les investisseurs à miser sur les techs dans l'anticipation de résultats meilleurs. Dans un environnement de faible croissance, si de grands noms comme Alphabet, Facebook ou Amazon publient des résultats en hausse, alors les investisseurs sont prêts à y mettre le prix", ajoute Adam Sarhan.

Les analyses anticipent une hausse moyenne de 8,5% des bénéfices des sociétés du S&P-500 au deuxième trimestre par rapport à l'an dernier.

Du côté des statistiques, les mises en chantier ont augmenté plus que prévu en juin, après trois mois consécutifs de baisse.

Aux valeurs, Morgan Stanley gagne 2,74% après avoir fait état d'un bénéfice trimestriel en hausse de 11,4%, porté par ses activités de banque d'investissement et la gestion de fortune.

Après trois séances consécutives de baisse, l'indice sectoriel de la finance se redresse et gagne 0,41%.

International Business Machines recule de 4,10% à 147,70 dollars, à son plus bas niveau en 13 mois, apportant la plus forte contribution à la baisse du S&P. Le groupe a publié un chiffre d'affaires trimestriel en deçà des attentes des analystes, pénalisé par le ralentissement de la croissance de ses activités à forte marge, dont les services de cloud, et la faiblesse de la demande de services informatiques.

United Continental Holdings, maison-mère de la compagnie aérienne United Airlines, a fait état d'un trafic passagers supérieur aux attentes au T2 mais également de coûts unitaires en hausse de plus de 3%. Le titre lâche 4% également, entraînant son secteur à la baisse.

McCormick & CO chute de 5,24% à 92,05 dollars après l'annonce du rachat du pôle alimentaire du conglomérat britannique Reckitt Benckiser pour 4,2 milliards de dollars (3,64 milliards d'euros), opération qui doit lui permettre de se renforcer sur le marché mondial des épices et des condiments.

Aux changes, le dollar rebondit timidement après son creux de 10 mois qui a fait suite au revers essuyé par l'administration Trump lundi au Sénat sur la réforme du système d'assurance santé. La monnaie américaine reprend 0,1% à 94,67 face à un panier de devises de référence.

L'euro recule de 0,2% à 1,153 dollar, à 24 heures de la réunion de politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE).

Sur le marché pétrolier, les cours montent, le Brent gagnant 0,9%, au-dessus de la barre des 49 dollars, tandis que le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) prend 0,6%.

En Europe, les places boursières évoluent en hausse, soutenues par le regain du secteur technologique. Le Stoxx 600 et le CAC 40 gagnent autour de 0,7%.

(Avec Tanya Agrawal à Bangalore, Laetitia Volga pour les service français, édité par Véronique Tison)