Wall Street ouvre inchangée après Noël, mais Apple pèse sur le Nasdaq

par Blandine Henault

PARIS (Reuters) - Wall Street a ouvert sans grand changement mardi après le long week-end de Noël, mais le compartiment technologique accuse un repli plus marqué, pénalisé par la baisse d'Apple et de plusieurs de ses fournisseurs.

Quelques minutes après l'ouverture, l'indice Dow Jones avance de 16,06 points, soit un gain de 0,06%, à 24.770,12 points. Le Standard & Poor's 500, plus large, cède 0,07% à 2.681,2 points, tandis que le Nasdaq Composite recule de 0,57% à 6.920,165 points.

Poids lourd de la cote, Apple pèse sur la tendance avec un repli de 2,94%. Le géant de l'électronique grand public souffre de craintes sur une demande moins élevée que prévu pour l'iPhone X, alimentées par des informations de la presse taïwanaise et des estimations de plusieurs analystes.

Ces éléments ont déjà fait baisser les cours des fournisseurs asiatiques d'Apple lundi et mardi, et pénalisent à leur tour les fournisseurs américains de la marque à la pomme.

Broadcom cède 3,11%, Skyworks Solutions abandonne 3,14%, Qorvo recule de 4,04%, Micron lâche 4,78% et Lumentum Holdings perd 3,5%.

LE BRENT À PLUS DE 65 DOLLARS

Dans le secteur de la santé, Sucampo Pharma grimpe de 5,14% après l'annonce de son rachat par Mallinckrodt pour 1,2 milliard de dollars (un milliard d'euros), dette incluse.

Sur le front de la macroéconomie, les investisseurs ont pris connaissance de la hausse de 6,4% en octobre sur un an des prix immobiliers des 20 principales métropoles des Etats-Unis, selon l'indice S&P Case-Shiller.

Sur le marché des changes, le dollar recule légèrement face à un panier de devises de référence.

De son côté, le bitcoin rebondit de 11,86% sur la plateforme Bitstamp après avoir accusé la semaine dernière son plus fort recul hebdomadaire depuis 2013.

Sur le marché pétrolier, le baril de Brent évolue en hausse, à plus de 65 dollars, soutenu par une explosion survenue sur un oléoduc en Libye et par les réductions de production mises en oeuvre par l'Opep.

Le redémarrage attendu début janvier de l'important pipeline Forties en mer du Nord devrait toutefois limiter la progression du cours du Brent, qui évolue non loin d'un plus haut depuis juin 2015 touché le 12 décembre.

L'or, qui se traite autour de 1.280 dollars l'once, a pour sa part atteint un pic de trois semaines, après avoir clôturé vendredi au-delà de sa moyenne mobile à 200 jours, un seuil technique clé.

La séance reste globalement peu animée, en l'absence des marchés européens fermés au lendemain du jour de Noël. Les places boursières en Europe rouvriront mercredi.

(édité par Juliette Rouillon)