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Wall Street hésite, les technos en baisse, Boeing grimpe

LA BOURSE DE NEW YORK OUVRE EN ORDRE DISPERSÉ

PARIS (Reuters) - La Bourse de New York évolue dans le désordre jeudi peu après l'ouverture, tiraillée entre l'espoir d'un reprise de l'économie et le repli des valeurs technologiques et les tensions commerciales USA-Chine.

L'indice Dow Jones gagne 81,18 points, soit 0,32%, à 25.629,45 points.

Le Standard & Poor's 500, principale référence des investisseurs, progresse de 0,28% à 3.044,48 points, après avoir clôturé mercredi au-dessus des 3.000 points pour la première fois depuis près de trois mois.

De son côté, le Nasdaq Composite, à forte composante technologique, reculait de 0,07% à 9.405,301 points quelques minutes après l'ouverture.

Les investisseurs semblent hésiter entre faire preuve d'optimisme comme cela a été le cas ces derniers jours en misant sur le scénario d'une reprise prochaine de l'économie ou bien être plus prudent alors que les relations entre Pékin et Washington pourraient à nouveau se tendre.

Le Parlement chinois a donné jeudi son feu vert pour poursuivre le processus d'adoption d'un projet de loi sur la sécurité nationale à Hong Kong, ce qui pourrait amener Washington à engager une action Pékin et retirer le statut spécial accordé par les Etats-Unis au territoire autonome.

Les fabricants américains de puces, fortement exposés à la Chine, sont en repli: Intel, Texas Instrument, Applied Materials ou encore Micron Technologies perdent entre 0,52% et 3,88%.

La faiblesse du Nasdaq s'explique également par le repli des réseaux sociaux Twitter (-1,59%) et Facebook (-0,65%) alors que Donald Trump devrait signer dans la journée un décret visant les opérateurs de réseaux sociaux, qu'il accuse de vouloir étouffer les voix conservatrices.

Parmi les valeurs en hausse, Boeing grimpe de 3,20%, l'avionneur américain ayant repris la production du 737 MAX, avion cloué au sol depuis plus d'un an après deux catastrophes aériennes mortelles.

Les marchés sont restés insensibles aux indicateurs économiques publiés avant l'ouverture que ce soit la contraction plus forte qu'estimée initialement de l'économie américaine au premier trimestre, l'annonce de plus deux millions de nouveaux inscrits au chômage la semaine dernière ou la chute, moins importante que prévu, des commandes de biens durables.

(Edité par Jean-Michel Bélot)