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Wall Street clôture en baisse, Facebook et la Chine pèsent sur la cote

LA BOURSE DE NEW YORK TERMINE EN BAISSE

NEW YORK (Reuters) - La Bourse de New York a fini en baisse jeudi, le marché se retournant en fin de séance alors que Donald Trump annonçait une conférence de presse à venir ce vendredi sur le dossier chinois et s'apprêtait à signer un décret présidentiel visant les réseaux sociaux.

A la cloche, l'indice Dow Jones recule de 0,58%, lâchant 147,63 points à 25.400,64.

Le S&P-500, plus large, a perd 6,4 points, soit 0,21%, à 3.029,73. Le Nasdaq Composite recule de son côté de 43,37 points (-0,46%) à 9.368,99 points.

Twitter, engagé depuis deux jours dans un bras de fer verbal avec Donald Trump, a cédé un peu moins de 4,45%. L'action Facebook, géant et pionnier du Web 2.0,, a fini en recul de 1,61%.

Wall Street avait pourtant été orientée à la hausse pendant la plupart de la séance, les investisseurs continuant de parier sur une reprise rapide après la pandémie de coronavirus qui a mis à l'arrêt des pans entiers de l'économie.

Mais, note Quincy Krosby, de Prudential Financial à Newark, dans le New Jersey, "il y a des problèmes avec les commentaires de la Maison blanche sur les technologiques".

La présidence américaine a annoncé peu de temps après la clôture que Donald Trump avait signé le décret visant les opérateurs de réseaux sociaux. Un peu plus tôt, alors que les échanges se poursuivaient, le président des Etats-Unis avait indiqué en outre qu'il s'efforcerait de faire adopter une loi pour le compléter.

L'annonce d'une conférence de presse présidentielle ce vendredi sur le dossier chinois a également tendu les investisseurs, qui redoutent les effets de la dégradation observée ces derniers jours des relations entre les deux premières puissances économiques de la planète.

Parmi les valeurs en hausse, Boeing a pris 0,21%, l'avionneur américain ayant repris la production du 737 MAX, avion cloué au sol depuis plus d'un an après deux catastrophes aériennes mortelles.

Les marchés sont restés en revanche insensibles aux indicateurs économiques publiés avant l'ouverture que ce soit la contraction plus forte qu'estimée initialement de l'économie américaine au premier trimestre, l'annonce de plus deux millions de nouveaux inscrits au chômage la semaine dernière ou la chute, moins importante que prévu, des commandes de biens durables.

(Caroline Valetkevitch et Herbert Lash; version française Henri-Pierre André)