Vu de Suisse. LREM, ce parti qui ne jure que par Macron

Ce jeudi 10 septembre, Christophe Castaner a été élu président du groupe de La République en Marche à l’Assemblée nationale. Pour le journal Le Temps, le choix de ce fidèle du président est symbolique d’un mal qui ronge le parti : l’absence de débat et la “centralisation” sur la figure de Macron.

“L’exécutif français se reposera désormais sur Christophe Castaner pour manier la calculette parlementaire et anticiper les votes avant chaque projet de loi”, annonce le journal de Lausanne, Le Temps. L’ancien ministre de l’Intérieur a été choisi ce jeudi 10 septembre pour succéder à Gilles Le Gendre. Ce dernier avait annoncé sa démission déjà au mois de juillet, à travers un courrier où il affirmait qu’un changement de président était “nécessaire pour insuffler un nouvel élan”.

Cette mission reposera donc sur les épaules de Christophe Castaner, qui a remporté la mise ce jeudi matin, en obtenant plus de voix que ses rivaux pour le poste, Aurore Bergé et François de Rugy.

Que faut-il penser de ce choix à l’heure où – suite à de nombreux départs – LREM compte 279 élus à l’assemblée, “soit dix de moins que les 289 requis pour la majorité absolue” ?

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Selon le correspondant en France du Temps, le message qu’envoie indirectement cette désignation n’est pas positif, dans le sens qu’il confirme un problème récurrent de LREM. À savoir, qu’il s’agit là d’un parti dont “Emmanuel Macron demeure la seule boussole”. Et ça ne date pas d’aujourd’hui.

“Ce groupe n’avait pas d’autre ligne que le soutien et l’identification à Emmanuel Macron il y a trois ans. Et c’est encore vrai aujourd’hui. La télécommande est à l’Élysée”, confie un parlementaire LREM au quotidien suisse. Et ce n’est pas le

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