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Vu du Royaume-Uni. Les relations extraconjugales, cotées en France mais contrariées par le confinement !

Alors que “la séduction est un sport national en France”, le confinement a totalement compliqué les relations extraconjugales. Si quelques aventureux trouvent des subterfuges grâce aux technologies, le virtuel ne satisfait pas tout le monde, explique The Times.

Quelle est l’étiquette de rigueur dans une orgie virtuelle ? Comment communiquer avec son amant(e) en toute discrétion, alors même que votre conjoint n’est pas bien loin, lui aussi confiné dans l’appartement familial ?

Les subtilités de la télésexualité* font partie des questions abordées avec une remarquable franchise par Maïa Mazaurette, qui, à 41 ans, est la plus célèbre spécialiste des relations amoureuses en France. Elle publie notamment une chronique, dans les pages par ailleurs très sages du quotidien Le Monde [quotidien qui appartient au même groupe que Courrier international], qui aide ses compatriotes à faire face aux frustrations du confinement.

La séduction, sport national

Les mesures strictes mises en place en France ont selon elle divisé les couples en deux groupes : ceux qui vivent seuls et ne peuvent rejoindre leur partenaire domicilié ailleurs, et ceux pour qui la cohabitation vingt-quatre heures sur vingt-quatre est à coup sûr un tue-l’amour.

“Les premiers sont très jaloux des seconds, car ils pensent qu’ils ont accès à l’intimité et au sexe ; au contraire, ceux qui vivent en couple ou en famille sont jaloux des célibataires, car au moins, ils ont la paix”, explique Maïa Mazaurette, qui dispense ses conseils aux Français depuis New York, où elle vit avec son conjoint américain, qui est acteur.

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Les choses se compliquent en raison de la tolérance française pour les liaisons extraconjugales, qu’il est plus délicat d’entretenir dans un monde en quarantaine, où la plupart des gens sont isolés chez eux à longueur de journée.

Des sondages montrent que nous sommes le seul pays au monde où l’adultère n’est pas jugé immoral

[...] Retrouvez cet article sur Courrier international

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