Vu du Royaume-Uni. Pourquoi les ministres français n’ont rien à craindre de l’enquête sur la gestion de l’épidémie

La récente perquisition de domiciles de plusieurs ministres et responsables politiques français a fait les gros titres. Mais il est très peu probable qu’ils soient inquiétés pour leur gestion de la crise sanitaire, explique le quotidien britannique The Independent.

Olivier Véran, Édouard Philippe, Jérôme Salomon : les perquisitions dans les bureaux et domiciles de personnalités politiques de premier plan en France ont suscité l’attention à travers la planète, rapporte The Independent. L’ancien Premier ministre, l’actuel ministre de la Santé et le directeur de la Santé sont visés par une enquête sur leur gestion de la crise sanitaire.

“Tout le monde retient son souffle en se demandant si des têtes vont tomber”, écrit le site d’information. Mais prévient d’emblée : “On risque d’attendre longtemps : à l’arrivée personne ne sera emprisonné, personne ne sera condamné pour quoi que ce soit.”

Depuis juillet, une information judiciaire est ouverte par la Cour de justice de la République (CJR). Il s’agit de déterminer si les responsables, parmi lesquels on compte également l’ancienne ministre de la Santé Agnès Buzyn et l’ex-porte parole du gouvernement Sibeth Ndiaye, ont pu commettre des infractions pénales dans la crise du coronavirus.

“C’est totalement absurde”

C’est la colère suscitée par la gestion de la crise sanitaire qui a abouti à des dizaines de dépôts de plaintes par des médecins, des maisons de retraite, des municipalités et de simples citoyens. Les anciens ministres sont accusés d’homicide involontaire et de mise en danger de la vie d’autrui, et le gouvernement se voit reprocher

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