Vu du Royaume-Uni. Les pieds-noirs, cible électorale de la présidentielle en France

Emmanuel Macron s’est à nouveau exprimé sur la question mémorielle de la guerre d’Algérie, rapporte le Guardian. Une rencontre avec des pieds-noirs qui n’est pas sans arrière-goût électoral.

“Un Macron en campagne rencontre les rapatriés d’Algérie”, analyse le quotidien de centre gauche britannique The Guardian, en considérant la réunion qui s’est tenue mercredi 26 janvier à l’Élysée avec de nombreux pieds-noirs.

Le président a estimé que la fusillade de la rue d’Isly à Alger, en mars 1962, où des soldats français ont tiré sur des civils partisans de l’Algérie française, était “impardonnable pour la République”. Il a ajouté que le “massacre” du 5 juillet 1962, à Oran, devait être “reconnu”.

Alors qu’il briguera un second mandat au printemps, Macron poursuit sa démarche d’inventaire de la présence coloniale française en Afrique du Nord et il a insisté sur la nécessaire ‘réconciliation’ sur le conflit algérien.”

The Guardian remarque que Macron avait essuyé quelques critiques de la part de certains pieds-noirs lorsqu’il avait qualifié la colonisation de l’Algérie de “crime contre l’humanité”, durant la campagne 2017. S’il a par la suite nuancé son propos – rejetant “déni” et “repentance” –, le président n’a pas cessé, depuis, de revenir sur cette question mémorielle. “De l’avis général, aucun président français avant lui n’était allé aussi loin vers une reconnaissance officielle de la brutalité du conflit algérien”, précise le Guardian.

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