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Vu du Royaume-Uni. Avec la fermeture de Tati, disparaît le glamour bon marché à la française

Vu du Royaume-Uni. Avec la fermeture de Tati, disparaît le glamour bon marché à la française

Après plus de 70 ans d’existence, la dernière boutique Tati au cœur du quartier Barbès va disparaître. La marque avait construit son succès sur la vente de vêtements à petits prix. Pour le quotidien britannique The Guardian, elle était un symbole de la mode accessible à tous.

Une “institution” du prêt-à-porter pas cher s’apprête à fermer ses portes, rapporte le journal The Guardian. Il s’agit du dernier magasin Tati sur le boulevard de Rochechouart à Paris, en difficulté depuis de nombreuses années. Cette boutique emblématique était également la première adresse de la marque.

Créé en 1948 par Jules Ouakis, un immigré tunisien, Tati était venu égayer le quartier de Barbès avec les carreaux roses et blancs de sa devanture. Sa recette – acheter en masse aux fournisseurs, vendre à bas prix – avait fait son succès, à tel point que l’enseigne comptait plus de cent magasins à son apogée.

Un t-shirt qui rétrécissait au premier lavage

Le quotidien britannique décrit la nostalgie qui anime les derniers clients, désormais avertis de la fermeture prochaine du magasin de Barbès. “Pour beaucoup de Parisiens d’une certaine génération, Tati – qui a d’abord été le premier magasin de tissus à très bas prix et en libre-service – restera le lieu où l’on trouvait la robe de mariée à 50 euros, le tee-shirt à 1 euro (qui rétrécissait toujours au premier lavage) et les sous-vêtements à 50 centimes​.”

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La piètre qualité des fripes vendues pouvait valoir à ceux qui les arboraient quelques moqueries, explique le quotidien britannique, mais Tati s’est très vite forgé une image à la fois populaire et glamour.

Au fil des ans, des femmes parmi les plus élégantes de France ont été ravies de porter du Tati en public, notamment Brigitte Bardot, Françoise Sagan ou même la richissime

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