Vu du Royaume-Uni. Dos au mur dans sa campagne vaccinale, l’UE est prise de panique

Les menaces de restrictions des exportations de vaccins, dont la mise à exécution doit être discutée lors d’un conseil européen les 25 et 26 mars, ne servent qu’à camoufler les erreurs de l’Union, assure cet hebdomadaire britannique.

“Leyde a rarement joué un rôle de premier plan dans l’histoire européenne”, s’amuse l’hebdomadaire The Spectator dans son édition datée du 27 mars. Rembrandt y a vu le jour, Einstein y a enseigné. “Et c’est à peu près tout.” La ville néerlandaise de 120 000 habitants se retrouve pourtant, bien malgré elle, depuis le week-end dernier, au cœur d’une rude bataille entre l’Union européenne (UE) et AstraZeneca. La raison : sur son territoire se trouve l’usine du groupe pharmaceutique Halix qui produit des millions de doses de vaccins contre le Covid-19 pour le compte du laboratoire britanno-suédois.

“L’Union européenne menace de prendre le contrôle du site, explique l’hebdomadaire, et de rediriger tous les vaccins vers le continent plutôt que vers le Royaume-Uni.” Bruxelles, rappelle The Spectator, s’estime depuis plusieurs semaines lésée par AstraZeneca, à qui il est reproché de favoriser les Britanniques et de manquer à ses obligations contractuelles. De son côté, Londres assure jouir d’un approvisionnement prioritaire depuis l’usine de Leyde.

À lire aussi: Royaume-Uni. S’il vous plaît, amis européens, ne bloquez pas les vaccins d’AstraZeneca !

Les deux parties “ont beau avoir signé une trêve” mercredi 24 mars, “en s’engageant à améliorer l’accès aux vaccins pour tous les citoyens”, les tensions restent vives –

[...] Lire la suite sur Courrier international

À lire aussi :