Vu du Royaume-Uni. Avec le confinement, la fraternité française mise à mal

En comparant sa situation personnelle à celle du pays, cette journaliste britannique, confinée à Nantes relativise et se pose des questions sur nos rapports aux autres.

Confinée à Nantes dans sa colocation, cette journaliste britannique de New European s’interroge : “Avec le confinement en France, la fraternité est-elle menacée ?

Elle admet d’abord que si, “les premiers jours ont été très étranges, [elle] a fini par tout doucement prendre le pli de l’isolement”. Elle-même a plutôt “l’impression de faire toutes les choses [qu’elle ferait] habituellement, mais sans culpabiliser” comme “jouer aux Sims avec ses colocs français”, par exemple.

Une dangereuse habitude que j’aie contractée après l’université”.

Ou encore dribbler avec un ballon de basket dans leur appartement, “quand je sens que je vais péter les plombs”. Un geste qui, lui rétorquent ses colocataires, n’est pas très respectueux pour les voisins.

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La bienveillance a des limites

C’est là que s’interroge plus profondément la journaliste : “Nous n’avons guère de contacts avec les voisins en question, sauf pour la séance d’applaudissements de 20 heures [en hommage aux personnels soignants], quand tout le monde met la musique à

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