Vu de l’étranger. La généralisation du masque à Paris “n’a pas vraiment rencontré d’opposition”

Depuis le 28 août, le port du masque est obligatoire en extérieur dans de nombreuses grandes villes, dont Paris. Une généralisation accueillie plutôt favorablement. Mais certaines exceptions, le débat sur la gratuité et les manifestations antimasques raniment le débat.

Alors que la France a enregistré plus de 7 000 nouvelles contaminations entre le jeudi 27 et le vendredi 28 août – un niveau comparable à celui ayant été enregistré au plus fort de la pandémie en avril –, le port du masque a été rendu obligatoire en extérieur partout dans Paris vendredi 28 août.

À lire aussi: Vu du Royaume-Uni. Rendre le port du masque obligatoire aurait pu éviter un confinement “ruineux”

Cette mesure avait été annoncée la veille lors d’une conférence de presse du Premier ministre, épaulé par le ministre de la Santé, Olivier Véran, et le ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer. Faisant l’état des lieux de la situation, Jean Castex avait notamment affirmé que “l’épidémie regagnait du terrain”.

Alors que certaines rues particulièrement fréquentées étaient déjà concernées depuis le 10 août, la capitale emboîte le pas à des villes comme Toulouse ou Marseille, qui avaient généralisé son usage quelques jours auparavant.

“Le masque a discrètement envahi les rues de Paris ces derniers mois, et son caractère obligatoire dans la capitale et sa banlieue dès 8 heures n’a pas vraiment rencontré d’opposition”, écrit la BBC. Le site de la radio britannique précise tout de même que “le nouveau règlement devait au départ s’appliquer également aux cyclistes et aux joggeurs, en plus des piétons”, mais qu’un ajustement s’est opéré dès le lendemain des annonces gouvernementales pour les dispenser. Les élus de la ville ont aussi multiplié les hésitations concernant la possibilité ou non de retirer son masque pour fumer une cigarette dans la rue,

[...] Lire la suite sur Courrier international

À lire aussi :