Vu d’Italie. Pour être sauvée, Lourdes a besoin d’un miracle

Privée de ses pèlerins étrangers à cause du coronavirus, la ville d’Occitanie voit son modèle économique remis en question. Pour faire face à la crise, le recteur du sanctuaire a imaginé une solution inédite : organiser le premier pèlerinage numérique du monde.

Pour dépasser cette situation inédite et difficile, les habitants de Lourdes devront faire appel à toute leur foi. La ville est dans de bien mauvais draps, nous apprend La Repubblica, qui décrit une économie mise à mal par la crise du coronavirus :

“Le 17 mars, à cause du Covid-19, pour la première fois depuis cent cinquante ans, l’activité s’est arrêtée à Lourdes, affirme le quotidien romain. Quasiment tous les pèlerinages prévus pour 2020 ont été annulés.” Un véritable cataclysme pour une ville “dont les recettes dépendent à 90 % du tourisme religieux”.

À en croire La Repubblica, la fin du confinement en France ne résout pas les choses, puisque les étrangers représentent 60 % des visiteurs. Résultat : “seuls 4 hôtels sur les 137 de la ville ont rouvert”, indique le journal italien, qui parle d’un manque à gagner de 340 millions en 2020 pour la commune.

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Ainsi, la municipalité a décidé de demander de l’aide à Paris, qui a esquissé une première réponse :

L’ancien Premier ministre, Édouard Philippe, avait fait un premier pas en insérant Lourdes, avec la Corse et les territoires d’outre-mer, dans la liste des territoires qui auront un accès privilégié aux fonds publics. D’autres mesures ont ensuite été discutées, parmi lesquelles un refinancement à long terme de la dette publique de la ville et de celle des opérateurs privés, la mise en place d’une campagne de marketing pour relancer le tourisme,

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