Vu d’Autriche. Marine Le Pen ne sortira pas indemne de l’assaut du Capitole à Washington

Elle a beau l’avoir condamné, l’assaut du Capitole à Washington nuit à la patronne du Rassemblement national. Elle a trop longtemps tenté de profiter de l’effet Trump, explique ce quotidien autrichien.

Nombreux étaient ceux en France qui avaient guetté sa réaction aux événements dans la capitale américaine. Après l’assaut du Capitole à Washington, mercredi 6 janvier, largement incité par Donald Trump, la chef du Rassemblement national (RN) s’est dite “extrêmement choquée par [les] images de violence” ; aussi, qu’on avait “le droit de contester une élection devant les tribunaux” et que, “à partir du moment où la certification des votes est effectuée, il n’y a aucune difficulté pour admettre que M. Biden est président des États-Unis”.

Voilà une affirmation claire qui constitue pour autant un “virage à 180°”, écrit Der Standard. Marine Le Pen change une fois de plus de position.” Pour le quotidien autrichien, ce revirement n’a rien d’un hasard. “Le Pen se caractérise une fois encore par un changement de cap qui a tout l’air d’être improvisé.”

La contradiction idéologique des positions de Le Pen

Depuis quatre ans et sa défaite contre Emmanuel Macron lors de la présidentielle française, la patronne du parti d’extrême droite avait “applaudi systématiquement” chaque pas du président américain et de ses supporters, y compris sa contestation de la victoire de Joe Biden en novembre. Mais son pari de tout miser sur l’effet Trump pour se refaire une santé politique se venge maintenant, estime le quotidien de centre gauche.

Pour Der Standard, Marine Le Pen a oublié que “la France n’est pas les États-Unis. Si les tirades de Trump contre l’État fédéral et l’appareil d’État

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