Vu d’Allemagne. AstraZeneca : Berlin annonce, Macron suit ?

Depuis l’annonce de la suspension de l’utilisation du vaccin d’AstraZeneca, le président français est l’objet de vives critiques dans l’Hexagone, constate ce quotidien allemand. En cause, selon la FAZ, la politique suiviste de la France.

Le déroulement des annonces laisse songeur. Lundi 15 mars dans l’après-midi, Emmanuel Macron a surpris son propre gouvernement en annonçant la suspension de l’utilisation du vaccin d’AstraZeneca contre le Covid-19. Si le président est depuis la cible de vives critiques dans son pays, c’est que le doute persiste quant à la motivation de cette décision, explique la Frankfurter Allgemeine Zeitung.

À lire aussi: Covid-19. Cinq questions sur les suspensions du vaccin AstraZeneca

“Le président français se retrouve depuis mardi sous le feu croisé des critiques parce qu’il aurait suivi aveuglément le cap préconisé par le ministre de la Santé allemand, Jens Spahn, au sujet des vaccins”, rapporte le quotidien allemand. Aussi bien le Monsieur Vaccin du gouvernement, Alain Fischer, que le ministre de la Santé français Olivier Véran estimaient qu’il n’était pas nécessaire de suspendre la vaccination avec le produit du laboratoire anglo-suédois alors que le pays est dans une course contre la montre face à la dégradation de la situation sanitaire.

L’explication avancée par l’Élysée : un devoir de concertation européenne. Mais une concertation qui a visiblement mal tourné, remarque la FAZ. Après s’être mis d’accord avec Berlin pour attendre l’avis de l’Agence européenne des médicaments (attendu jeudi) avant de prendre toute décision, la France aurait été “prise de court” par l’annonce allemande survenue lundi après-midi. Sous la pression allemande et compte tenu de la décision des sapeurs-pompiers des Bouches-du-Rhône de suspendre, eux

[...] Lire la suite sur Courrier international

À lire aussi :