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Vu de Belgique. Avant la présidentielle de 2022, des régionales de tous les dangers pour Macron

Maintien ? Report ? Après un certain temps d’hésitation, Jean Castex a opté pour un décalage d’une semaine des élections régionales, qui se tiendraient donc les 20 et 27 juin, comme il le défend ce 13 avril devant l’Assemblée. Un sujet délicat, observe le quotidien belge Le Soir, car ce scrutin aura des répercussions évidentes sur celui de l’an prochain.

“Les années se suivent et se ressemblent, écrit Le Soir. Un an après le report du second tour des municipales en raison de l’épidémie”, la France se penchait ces jours-ci sur un nouveau décalage des régionales. Déjà ajournées de mars aux 13 et 20 juin, fallait-il les maintenir, “les reporter à l’automne, voire carrément les programmer après la présidentielle du printemps 2022 ?”

Après une grande consultation des maires, le Premier ministre Jean Castex a finalement fait savoir le 13 avril qu’il optait pour un report d’une seule semaine, c’est-à-dire aux 20 et 27 juin, option qu’il doit défendre ces 13 et 14 avril à l’Assemblée puis au Sénat.

Si elle demeurait aussi difficile à trancher, alors que la France est mieux équipée que l’an dernier face au Covid-19, c’est que la question est éminemment sensible, observe le journal belge :

L’enjeu politique de ce dernier scrutin intermédiaire du mandat d’Emmanuel Macron n’a échappé à personne. Ces régionales seront l’antichambre de la prochaine course élyséenne.”

Trois batailles délicates

Après “son très mauvais score aux municipales” de 2020, la majorité présidentielle craint en effet une nouvelle “claque”, poursuit Le Soir.

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