Est-il vrai que les requins ne peuvent pas avoir le cancer ?

Si la consommation d’ailerons de requin est très prisée en Asie pour les vertus médicinales que ces derniers offriraient, il n’est pas vrai pour autant qu’elle protège de l’apparition d’un cancer. Ce qui est vrai, en revanche, c’est que les requins développent très peu de cancers et que cela intéresse fortement les chercheurs. La grande résistance aux cancers des requins trouve apparemment sa source dans leurs gènes. C’est du moins ce que tend à démontrer une étude américaine de la Cornwell University en collaboration avec la Nova Southeastern University, mais qui n’a encore exploré que la partie émergée de l’iceberg concernant le rôle important que cette découverte pourrait avoir dans la médecine humaine.

Connu des médecins depuis l’Antiquité, le cancer n’est pas qu’une seule et même maladie. C’est un groupe de maladies qui se révèlent très différentes les unes des autres, ce qui fait que l’on devrait plutôt parler de cancers au pluriel. Selon la médecine, le cancer survient après un dysfonctionnement de certaines cellules qui se multiplient de manière anarchique et qui prolifèrent jusqu’à former des métastases. Le cancer tue lorsque les traitements échouent à stopper la prolifération des tumeurs. Certains cancers offrent plus de chances de survie que d’autres en fonction de leur localisation dans le corps, de la précocité de leur détection, ainsi que de l’âge et de l’état de santé global du malade.

D’après leur travail de recherche sur les requins, les chercheurs ont déterminé (...)

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