Vrai ou Faux : la Ferrari SF90 consomme 6,1 litres/100 km ?
Première vraie Ferrari pensée pour l’hybridation électrique, la SF90 sait à la demande offrir 1000 chevaux… ou une consommation mesurée.
Le prisme très français de la supercar hybride arnaquant son monde avec des consommations fantaisistes est très réducteur. Certes, certains constructeurs ont vidé par succombé à cette technologie afin de doper les performances de leurs productions, mais pas seulement. Le parallèle avec la Formule 1 – où les monoplaces sont hybrides depuis la fin des années 2000 – et la compétition était naturel pour un constructeur comme Ferrari.
Il s’agit là d’un gage de modernité au service du marketing, car les clients aiment à vivre avec leur temps. Raison pour laquelle Tesla marche si bien… ou si Ferrari a fini par commercialiser un SUV (doté d’un V12 atmosphérique).
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Non, certaines villes sur la planète interdisent désormais les véhicules thermiques dans des périmètres très précis, notamment en Asie. Pour y accéder, une supercar doit être parcourir quelques kilomètres en mode 100% électrique. Pour entrée dans la zone, puis en sortir.
À Singapour par exemple, ville-état où acheter une voiture coûte une fortune, immatriculer une Ferrari peut vite coûter deux à trois fois le prix d’achat. Le malus écologique de 50 000 euros en France y est une blague quand on sait qu’un petit SUV Honda y coûte plus de 100 000 dollars.
Ferrari a donc hybridé sa SF90 pour une faire une quatre roues m...