Vrai / faux : 8 idées reçues sur les boissons végétales

Avec l'essor du véganisme et une prise de conscience croissante des impacts environnementaux et sanitaires de notre alimentation, les boissons végétales gagnent en popularité dans nos foyers. Qu'il s'agisse de lait d'amande, de soja, d'avoine ou de riz, ces alternatives au lait animal ne cessent de se diversifier et d'innover pour répondre aux besoins et aux goûts de chacun. Mais que se cache-t-il vraiment derrière cette tendance ? Quels sont les bénéfices et les inconvénients de ces boissons qui bousculent nos habitudes de consommation ?

Faux. L’appellation "lait végétal" a été interdite en juin 2017 au niveau européen pour ne pas induire le consommateur en erreur. Alors que le lait est "un produit de la sécrétion mammaire" selon l’UE, les boissons végétales sont des aliments industriels. Seules exceptions à cette interdiction : "lait d’amande" et "lait de coco", en raison de leur usage traditionnel.

Faux. Ce sont "des aliments ultratransformés", pointe Joëlle Wenz, diététicienne à l’AP-HP et membre de la commission scientifique de l’Association française des diététiciens nutritionnistes. Certes, la recette est à base d’eau et de céréales, mais d’autres ingrédients sont ajoutés et le processus de fabrication est complexe. Voici par exemple celui des jus d’avoine, selon le groupe Danone : "La première étape est de réhydrater la farine d’avoine avec de l’eau. Ensuite le liquide est séparé du solide et on obtient un jus clarifié que l’on refroidit à 5 degrés. À ce jus sont incorporés (...)

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