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Ceux qui voyagent aiment de moins en moins prendre le train

Le train est notamment concurrencé par les compagnies low-cost.

Le bilan dressé par l'Autorité de régulation des transports ferroviaires fait apparaître une fréquentation du rail en baisse lorsque les voyageurs ont le choix entre plusieurs modes de transport.

Pour son premier bilan, l’autorité de régulation des activités ferroviaire (Arafer), se fend de quelques chiffres qui ne vont pas mettre en joie la SNCF. Le gendarme du rail met en lumière, chiffres à l’appui, la baisse des parts de marché du train en 2015 et 2016. La désaffection des voyageurs est la plus visible sur les lignes internationales (-7,8%) et intercités (-6,5%) qui desservent les villes moyennes.

Précisément les lignes sur lesquelles une offre alternative est présente. Hors des frontières, les compagnies aériennes low-cost permettent de relier Londres, Milan ou Amsterdam avec des tarifs inférieurs à celui du train. Dans l’Hexagone, le développement des lignes de bus et le covoiturage piquent bon nombre de voyageurs au train, d’autant que les rames en service sur le réseau intercités ont atteint un âge vénérable.

L’exception des trains de banlieue

En revanche, le TGV limite la casse avec une fréquentation en hausse de 0,1%. Cette stagnation est toutefois à relativiser, dans la mesure où, sur cette période, la SNCF a augmenté son offre notamment avec le TGV low-cost Ouigo, ce qui aurait dû attirer de nouveaux clients. Seuls les trains d’Ile-de-France voient leur fréquentation augmenter (de 3,8%), mais il s’agit du service qui possède la clientèle la plus captive. Difficile pour bon nombre de résidents de la périphérie parisienne d’effectuer le trajet domicile-travail autrement qu’en «train de banlieue».

Les autres régions de France semblent souffrir d’une autre pathologie avec leurs trains régionaux. Ils coûtent bien plus cher au contribuable qu’à l’usager. La part des subventions sur chaque billet de transport express régional (TER) oscille entre 65% en Alsace et 90% dans le Limousin. En moyenne, quand le voyageur paie 6,5 centimes d’euros chaque kilomètre (...)

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