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Vous dormez mal ? Le coupable est peut-être votre animal de compagnie

Les propriétaires de chat avaient davantage de risque d'avoir des secousses dans les jambes (Getty Images) (Getty Images)

Selon une récente étude, dormir avec son animal de compagnie pourrait être une mauvaise idée pour un sommeil de qualité. Explications.

Votre animal à quatre pattes est le compagnon privilégié de vos journées mais il pourrait bien être l'ennemi de vos nuits. Selon les conclusions d'une étude publiée dans la revue Human-Animal Interactions, les chiens et les chats pourraient perturber votre sommeil.

Dans le cadre de cette recherche, le Dr Wisnieski, professeur adjoint de santé publique et de recherche et d'affiliation a découvert que le fait d'avoir un chien était associé à une plus grande probabilité d'avoir un trouble du sommeil. De plus, elle a également constaté que les propriétaires de chat avaient davantage de difficultés à s'endormir à cause des secousses dans les jambes provoqués par le félin.

Le chat, plus actif la nuit

"Les études antérieures sur l'association entre la possession d'un animal de compagnie, la qualité du sommeil et les troubles du sommeil ont donné des résultats variés. Tout d'abord, les chiens et les chats peuvent être bénéfiques pour la qualité du sommeil d'un propriétaire en raison du soutien social fourni par les animaux de compagnie. En effet, les animaux de compagnie offrent un sentiment de sécurité et de compagnie, ce qui peut entraîner une amélioration des niveaux d'anxiété, de stress et de dépression. Mais, d'un autre côté, les animaux de compagnie peuvent également perturber le sommeil de leurs propriétaires", résume le Dr Wisnieski dans le communiqué de l'étude.

De plus, l'équipe a constaté que certaines différences liées à la présence nocturne d'un chat ou d'un chien pouvaient s'expliquer par le fait que le chat avait tendance à être plus actif la nuit. Si d'autres études permettent d'établir une causalité entre un sommeil perturbé et la présence d'un animal de compagnie, l'auteure de l'étude suggère d'informer les propriétaires de l'utilité d'interdire l'accès à la chambre la nuit.