«Nous voulons utiliser ces Jeux de Paris comme une tribune» pour le mouvement paralympique africain

Les Jeux paralympiques de Paris 2024 se déroulent du 28 août au 8 septembre en France. Une quarantaine de pays africains y participent. Le Ghanéen Samson Deen, le président du Comité paralympique africain, espère bien profiter de cet événement pour faire la promotion du para-sport auprès des États et entreprises du continent. Des acteurs encore trop absents dans la promotion et le développement du handisport en Afrique.

RFI : Samson Deen, plus de 40 pays africains sont représentés à Paris. L’Afrique peut-elle faire mieux que les 63 médailles remportées aux Jeux paralympiques de Tokyo ?

Samson Deen : Nous l’espérons. En fait, si vous regardez les qualifications pour Paris, cela a été très, très difficile pour les pays africains. Les qualifications ont commencé à partir de 2021. En 2021, nous étions encore à Tokyo. Or, si vous regardez l'aspect financier, vous voyez que les gouvernements africains ne comprennent pas le principe selon lequel les qualifications paralympiques commencent immédiatement à la fin des Jeux précédents. Donc, cela signifie que nous n’avons eu que deux ans pour que les Africains puissent se qualifier pour Paris. Et c'est pourquoi vous constatez que le nombre d'athlètes présents à Paris est en baisse d'environ 29 % par rapport à ce que nous avions à Tokyo. Donc, si vous regardez les chiffres, ils sont bas. Mais nous espérons pouvoir réitérer ce que nous avions fait à Tokyo.

Hormis l’athlétisme, dans quels sports l’Afrique peut-elle briller à ces Jeux paralympiques ?

Confirmez-vous que la prochaine édition des Jeux para-africains aura lieu au Caire, en 2027 ?


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