Sur le campus de l’école Polytechnique de Hong Kong, encerclé par la police, des contestataires du régime pro-Pékin de Carrie Lam résistent encore. Certains cherchent toujours un moyen de fuir pour échapper à la justice. D'autres se préparent à se battre avec des cocktails Molotov. Ils risquent dix ans de prison comme émeutiers.
"Je ne veux pas rester ici, mais je n'ai pas le choix"
Sur les réseaux sociaux de Hong Kong, deux vidéos circulent vendredi 22 novembre et elles résument la tragédie du siège de l’école polytechnique qui dure. Un jeune retranché dans le campus poste ainsi sur Twitter ce message à ses parents : "Je sens que je n’ai pas été un bon fils. J’ai toujours dit que je voulais me battre pour Hong Kong et pour moi. Pour défendre la liberté. Mais malheureusement, je n’ai pas pris en considération ce que ma famille pourrait ressentir. Je veux dire que je suis désolé. Je ne veux pas rester ici, mais je n’ai vraiment pas le choix."
Je ne peux pas sortir. Je suis désolé. Je ne veux pas que vous vous inquiétiez. Je voudrais vraiment trouver un moyen de fuir d’ici et vous retrouver.
un étudiant retranché
À l’extérieur du campus, une mère parle dans une vidéo à son fils. "Mon fils, tu es si cher à mon cœur : s’il te plait, sois un bon fils. Ressaisis-toi. D’accord ? Prends (...)
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