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Dans les Vosges, Macron vante l'Europe

Emmanuel Macron à Epinal, le 17 avril.

Le chef de l'Etat lançait mardi à Epinal la version française des «consultations citoyennes» sur l’Europe, devant une salle déjà conquise.

«Si on écoute la sécurité, on est mort.» Cette adresse violente à ses collaborateurs de campagne qui, dans l’entre deux tours de la présidentielle, renâclait à se rendre sur le parking des salariés Whirlpool en colère, Emmanuel Macron se l’est sans doute remémorée mardi soir à Epinal (Vosges). Après avoir le matin au Parlement de Strasbourg appelé les eurodéputés à faire «vivre le débat, créer cet espace public européen», à ses yeux «bien souvent laissé en friche», le Président y lançait en personne la version française des «consultations citoyennes» sur l’Europe.

Organisés conjointement dans 27 pays membres de l’Union, ces «temps démocratiques» visent à permettre aux peuples d’exprimer leur sentiment voir leur ressentiment vis-à-vis de l’Europe tel qu’elle va. Une façon détournée de les encourager à se mobiliser lors des élections européennes de 2019. Ce mardi soir à Epinal, l’ancien fief de l’eurosceptique Philippe Seguin, le chef de l’Etat pensait sans doute être confronté au second. La poussée de Marine Le Pen au premier tour de la présidentielle (18%) tout comme l’échec du parti macronien à décrocher le moindre siège aux législatives dans le département des Vosges, resté tous aux mains des candidats Les Républicains, augurait d’un peu de castagne. A tout le moins de questions dérangeantes.

«Malaise»

Galvanisé par sa prestation de dimanche soir face à Edwy Plenel et Jean-Jacques Bourdin, Macron était prêt à relever le défi de la confrontation directe promise. Las, c’est une salle quasi acquise, et seulement impatientée par le retard (une heure) du Président qui l’attendait au centre des congrès d’Epinal, A l’évidence, l’immense majorité des quelque 300 personnes à s’être inscrites suffisamment tôt sur le site de l’Elysée pour décrocher une invitation comptait parmi ses partisans. Autour de l’agora centrale – dispositif (...)

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