Voitures autonomes et responsabilité en cas d’accident : le Royaume-Uni a tranché !
Tesla, General Motors, Mercedes-Benz, Hyundai, Nio : la plupart des constructeurs automobiles de voitures électriques ont pris à bras le corps ces dernières années la problématique de la conduite autonome. Tous veulent se faire une place sur ce marché prometteur, initié à l’origine par Tesla lors de la sortie de sa berline Model S, en 2012. Mais pour l’heure, ces technologies sont encore trop balbutiantes pour pouvoir réellement fonctionner partout, qui plus est sur des axes où les infrastructures routières (panneaux, bandes, état des routes) ne sont pas encore adaptées à pareille folie. Autorisée dans certains états des États-Unis, ce n’est pas encore le cas en Europe, alors que ces derniers mois les prototypes de test rencontrent des couacs en série…
Conducteur ou constructeur : qui est responsable en cas d’accident ?
Aujourd’hui, dans une sorte de timing remarquable, le gouvernement britannique a récemment dévoilé son projet de loi sur les systèmes de conduite autonome, quelques jours seulement après qu'un jugement a été rendu aux États-Unis concernant les systèmes en vigueur chez Tesla. Malgré son stade encore très peu avancé, on peut déjà d’ores et déjà constater que la législation britannique diverge de celle adoptée par celle des États-Unis… La proposition de loi stipule en effet que la responsabilité d'un accident impliquant un véhicule équipé de systèmes de conduite autonome, lorsque ces systèmes sont activés au moment de l'incident, sera automatiquement imputée au constructeur !