Voitures électriques : Stellantis s’allie au chinois Leapmotor pour pousser ses feux en… Europe
Ne dit-on pas qu’il faut garder ses amis près de soi, et ses ennemis encore plus ? Telle est la devise que s’applique aujourd’hui Carlos Tavares, le grand patron de Stellantis. La concurrence de la Chine dans l’électrique menace en effet le groupe automobile franco-américano-italien et ses concurrents européens. Les constructeurs chinois révolutionnent cette industrie et ont pris cinq ans d’avance sur leurs pairs du Vieux Continent dans l’électrique, a souligné le ministre de l’Economie Bruno Le Maire mardi, lors de la journée de la filière auto, estimant que «ce n'est pas irrattrapable, mais cela suppose de mettre les bouchées doubles». Les acteurs du secteur, eux, parlent plutôt de dix ans de retard.
Stellantis entend donc assurer ses arrières et se rapprocher des meilleurs. Le groupe franco-américano-italien, qui s’est désengagé de son alliance historique entre l’ex-PSA et Dongfeng, a annoncé, ce jeudi 26 octobre, la signature d’un partenariat avec Leapmotor. Dans ce cadre, il prévoit d’investir 1,5 milliard d’euros pour acquérir 20 % du capital de cette start-up chinoise encore peu connue en Europe, mais qui a vendu ces derniers mois environ 15 000 voitures électriques en Chine. Il en deviendra ainsi l’un des actionnaires principaux, avec deux sièges au conseil d'administration.
L’accord comporte un autre volet, à savoir la création d’une coentreprise nommée Leapmotor International, contrôlée par Stellantis à 51 % (contre 49 % pour Leapmotor). Le constructeur français s’octroie (...)
(...) Cliquez ici pour voir la suite
Honda et General Motors renoncent finalement à un projet commun de véhicules électriques «abordables»
Honda et General Motors renoncent finalement à un projet commun de véhicules électriques «abordables»
Pneus neige obligatoires : pas de sanction cette année pour les resquilleurs
Pneus neige obligatoires : pas de sanction cette année pour les resquilleurs
Les SUV électriques toujours pas concernés par le malus écologique, c'est Bruno Le Maire qui le dit