Voiture hybride : la difficulté du rendement à temps partiel

Les voitures de WRC passent à l'hybride en 2022... avec une efficacité variable en fonction de l'état de la batterie.
Les voitures de WRC passent à l'hybride en 2022... avec une efficacité variable en fonction de l'état de la batterie.

Alors que la Formule 1 est passée dès 2014 à la motorisation hybride, le rallye mondial et ses trois constructeurs engagés cette saison (Toyota, Hyundai, M-Sport Ford) franchissent seulement le pas, pour la 50e édition du Mondial des rallyes, créé en 1973. L’épreuve étrenne de nouvelles voitures équipées d’une hybridation électrique dont, très vite, les pilotes ont cerné les limites lors des essais. Mais justement, le but est d’utiliser la course pour améliorer l’efficacité des voitures de série, encore très perfectibles.


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Applaudissant « un premier pas dans la bonne direction » avec le passage du Championnat du monde des rallyes (WRC) à l’hybride cette saison, le Français Sébastien Ogier « espère que rapidement la discipline ira plus loin ».

« Ce n’est qu’un petit pas, mais c’est une étape malgré tout, un tournant que la discipline devait prendre », a estimé à Monaco l’octuple champion du monde avant la première manche de 2022, de jeudi à dimanche au Rallye Monte-Carlo.

Soulignant que les versions hybrides proposées par le WRC ont une « autonomie de la batterie très faible », Ogier « espère que rapidement la discipline ira plus loin dans cette direction pour qu’elle reste ancrée dans notre époque » face au réchauffement climatique.

Effet pervers

Le moteur électrique qui s’ajoute au moteur thermique déjà en place permettra à certains moments un « boost » de puissance aux pilotes. Sur ce point, Og [...] Lire la suite