"Je vous vois": Eddy de Pretto remercie ceux qui le soutiennent dans son procès pour cyberharcèlement

"Je vous vois": Eddy de Pretto remercie ceux qui le soutiennent dans son procès pour cyberharcèlement

Eddy de Pretto a tenu à remercier ce jeudi sur Twitter, les milliers de personnes qui le soutiennent dans le cadre du procès pour cyberharcèlement à son encontre qui s'est ouvert ce 3 octobre au tribunal correctionnel de Paris.

Au total, dix-sept personnes sont jugées pour avoir adressé des messages haineux au chanteur, après sa prestation à l'église de Saint-Eustache en juin 2021. Pour six d'entre eux, le caractère homophobe a été retenu lors de l'enquête menée par l'Office central de lutte contre les crimes contre l'Humanité et les crimes de haine.

"Je ne prends pas la parole en ce moment pour laisser toute la place à la justice. Mais j’aimerais tout de même vous remercier pour les milliers de messages de soutien que je reçois chaque minute. Je vous vois", a tweeté l'interprète de Fête de trop ce jeudi.

3.000 messages de haine

Le 24 juin 2021, Eddy de Pretto dépose plainte au commissariat du XVIIIe arrondissement de Paris après avoir reçu sur son compte Instagram de multiples messages d'insultes, de menaces. Des messages haineux et à caractère homophobe.

Quelques jours plus tôt, l'artiste s'est produit lors d'un concert en l'église Saint-Eustache, programmé par le prêtre de la paroisse. Il y interprète trois chansons dont À quoi bon?, un titre dans lequel il évoque la difficulté de concilier religion et homosexualité et qui contient le terme "sodomite".

Eddy de Pretto relaie sa prestation dans une story sur son compte Instagram. À la suite de cette publication, l'artiste affirme avoir reçu au total 3.000 messages de haine.

"Tu veux chanter sodomite dans une église? Pas de soucis, porte tes couilles et fait pareille (sic) dans une mosquée", "Nique ta mère", "Crève en enfer sale chien et ce n'est qu'une question de temps", avaient notamment écrit des internautes selon des captures d'écran publiée sur le compte Instagram du chanteur.

Depuis, une enquête avait été ouverte par le Pôle national de lutte contre la haine en ligne (PLNH) du parquet de Paris et une expertise psychiatrique avait été demandée. Celle-ci a notamment déterminé que le jeune homme de 29 ans souffrait depuis de troubles du sommeil, et avait dû déménager et se faire accompagner par un garde du corps, par crainte d'une agression.

Article original publié sur BFMTV.com