Les voies olympiques, mises en place à Paris et en Île-de-France pendant les JO 2024, disparaissent ce jeudi

Les 185 kilomètres « privatisés » pour les JO et les Jeux paralympiques, en service depuis le 15 juillet, sont de nouveau empruntables à partir de ce jeudi.

Cette vue générale montre la voie « Paris 2024 » sur le boulevard périphérique, dédiée aux véhicules prioritaires pour les JO, à Paris le 30 juin 2024.
JULIEN DE ROSA / AFP Cette vue générale montre la voie « Paris 2024 » sur le boulevard périphérique, dédiée aux véhicules prioritaires pour les JO, à Paris le 30 juin 2024.

PARIS - Retour à la normale. Après près de deux mois de voies olympiques, les automobilistes vont à nouveau pouvoir circuler librement sur tout le périphérique parisien, dans le centre de la capitale, à Saint-Denis, ainsi qu’aux abords de l’aéroport du Bourget. Instaurés le 15 juillet, les 185 km de voies olympiques disparaissent en effet en Île-de-France ce jeudi 12 septembre. Mais ils pourraient bien revenir à l’avenir.

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Ces voies « privatisées » durant les Jeux étaient réservées aux bus accrédités par Paris 2024, transportant notamment les athlètes, ainsi qu’aux taxis, aux transports en commun, aux véhicules dédiés au transport des personnes à mobilité réduite, et aux services de secours ou de police. L’objectif était de fluidifier la circulation et de garantir le bon déroulement de cet événement sportif à la portée mondiale.

Tout contrevenant à cette réglementation était rapidement identifié par un réseau de caméras et de radars, selon le ministère de l’Intérieur, et s’exposait à une amende de 135 euros. Les voies olympiques, marquées au sol par l’inscription « Paris 2024 », étaient situées soit à l’extrême droite, soit à l’extrême gauche sur les routes à plusieurs voies.

Cette réglementation appartient désormais au passé. Dès le dimanche 8 septembre, les voies olympiques avaient déjà été retirées de l’autoroute A4, entre Collégien et la Porte de Bercy, de l’A12, entre Rocquencourt et Montigny-le-Bretonneux, ainsi que de l’A13, entre la Porte Maillot et Rocquencourt. À compter de ce jeudi, elles disparaissent également de l’A1, entre Roissy-Charles-de-Gaulle et la Porte de la Chapelle, du boulevard circulaire de La Défense et du périphérique.

Toutefois, cette disparition pourrait n’être que temporaire. La maire de Paris, Anne Hidalgo, a en effet exprimé son souhait de réutiliser ce système pour encourager le covoiturage autour de la capitale. Ce dispositif permettrait, selon elle, de désengorger le trafic et de réduire la pollution, comme elle l’a expliqué lors d’une interview accordée à RFI en août. Comme pour les Jeux olympiques et paralympiques, les taxis et les transports en commun seraient également autorisés à emprunter ces voies.

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