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Voies sur berges : face à l'annulation, Hidalgo persiste

La maire de Paris, Anne Hidalgo sur les quais de Seine à Paris, le 29 mars 2017

Après le jugement du tribunal administratif de Paris qui a annulé la fermeture de la voie sur berges rive droite à la circulation automobile, la maire de Paris a annoncé qu'elle prendrait un arrêté.

C’est un vrai coup dur. Le tribunal administratif de Paris a annulé ce mercredi la fermeture à la circulation des voies sur berges rive droite. En contestant l’étude d’impact qui, selon la juridiction, comportait «des inexactitudes, des omissions et des insuffisances», les juges ont entraîné dans la cascade la délibération de septembre 2016 puis l’arrêté de fermeture qui a suivi en octobre. En bref, à première vue, dès que l’eau des crues aura quitté les quais et après nettoyage, le retour des voitures serait possible.

Pas si simple, estime Anne Hidalgo. Lors d’un point presse convoqué en urgence, la maire a commencé par dénoncer le blocage par le tribunal d’une décision «d’ouverture aux piétons et aux cyclistes, un jour de pollution de surcroît». Quelle réplique ? Sur le plan juridique, «nous allons prendre sans attendre un nouvel arrêté». Pour la maire, le «Parc Rives de Seine», dénomination municipale des lieux, a été décidé «avec le soutien de l’État après un an et demi de concertation». Certes, une erreur dans le choix du texte de loi sur lequel se fondait l’arrêté a été une des bases de l’annulation. «Nos juristes contestent la vision du tribunal administratif et nous sommes sur un problème mineur de droit», dit Bruno Julliard, premier adjoint à la maire.

Au-delà de ces arguties, la mairie entend contre attaquer sur le fond. Anne Hidalgo n’a pas manqué de rappeler que la Commission européenne venait de remonter les bretelles de la France sur la faiblesse de sa lutte contre la dégradation de la qualité de l’air. «Alors que notre pays se voit reprocher par l’Union européenne de ne pas agir, nous n’allons rien faire ?». Comme neuf pays de l’UE, la France «risque plusieurs millions de sanctions», a rajouté Christophe Najdovski, adjoint aux Transports.

A droite, en (...)

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