Voeux de Macron : un mea culpa sur la dissolution et de possibles référendums

Après des voeux 2024 d’espérance, des voeux 2025 d’unité. Mais aussi de lucidité. Emmanuel Macron a reconnu mardi que la dissolution qu’il a décidée en juin avait « apporté pour le moment davantage de divisions à l’Assemblée que de solutions pour les Français », et « produit plus d’instabilité que de sérénité ». « J’en prends toute ma part », a dit le chef de l’Etat dans son allocution télévisée. Il est allé plus loin dans son mea culpa esquissé début décembre, avant d’appeler au « ressaisissement collectif » face à la grave crise politique qu’elle a provoquée.

Privé d’une grande part de son influence depuis que son camp a perdu les législatives anticipées de l’été, le chef de l’Etat a aussi annoncé, dans la traditionnelle allocution de la Saint-Sylvestre, qu’il demanderait lors de l’année qui s’ouvre aux Français de « trancher » certains « sujets déterminants » pour préparer l’avenir. Une manière de laisser entrevoir des référendums, maintes fois évoqués mais jamais organisés depuis son arrivée à l’Elysée en 2017, ou de nouvelles conventions citoyennes après celles sur la fin de vie ou l’écologie.

Enregistrés dans le jardin d’hiver du palais présidentiel, ces huitièmes voeux d’Emmanuel Macron sont aussi les plus courts, en onze minutes. Et pour cause : le président n’a plus les moyens de tout décider comme il avait l’habitude de le faire, et se replie sur son rôle de « garant », selon son entourage. Il a longuement mis l’accent, au début de son allocution, sur les réuss...


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