Vladimir Poutine attendu en Mongolie, au risque de s’y faire arrêter

Vladimir Poutine va-t-il être arrêté ? Le chef du Kremlin, visé par un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) pour « déportation illégale » d’enfants ukrainiens, va se rendre mardi en Mongolie. Alors que cet État est membre de la CPI, il est censé appliquer le mandat de la Cour et interpeller le président russe une fois sur son territoire.

Il s’agira du premier déplacement de Vladimir Poutine sur le sol d’un État signataire du Statut de Rome, depuis l’émission par la CPI d’un mandat d’arrêt contre lui en mars 2023. La Mongolie avait signé le Statut de Rome en 2000 et l’avait ratifié en 2002.

Plusieurs voyages esquivés

Chaque État membre est tenu d’appréhender sur son territoire toute personne visée par un mandat d’arrêt de la CPI. Si Moscou a toujours fermement rejeté les accusations visant le président russe, Vladimir Poutine a toutefois pris soin d’éviter les voyages à l’étranger, faisant par exemple l’impasse sur le sommet des BRICS en Afrique du Sud en août 2023, puis sur celui du G20 en Inde en septembre de la même année.

En revanche, il s’est rendu en Chine en mai, en Corée du Nord en juin ou encore en Azerbaïdjan mi-août. Aucun de ces trois pays n’étant membre de la CPI.

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En Mongolie, Poutine s’y rend « à l’invitation du président mongol Ukhnaa Khurelsukh », d’après le Kremlin, « pour participer aux célébrations du 85e anniversaire de la victoire conjoi...


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