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“Vivre à 50 °C” : comment Lisbonne ou Paris doivent se réinventer face aux canicules

Il est venu le temps des canicules… à répétition. Dans une “édition verte” consacrée aux conséquences à venir du réchauffement climatique en milieu urbain, Visão se demande en une “comment sera la vie à 50 °C”.

L’hebdomadaire portugais avance des pistes pour que l’on “s’adapte aux vagues de chaleur extrême plus régulières” et passe en revue les défis qui s’imposent aux villes, à l’agriculture, aux horaires de travail, à l’économie, au tourisme ou encore à l’école.

Sur la couverture, on reconnaît la ville de Lisbonne, sous un ciel lourd de chaleur, mais la capitale portugaise apparaît nettement plus boisée qu’elle ne l’est aujourd’hui, et avec de nombreux panneaux solaires sur les toits. La végétalisation des villes, pour atténuer les conséquences de canicules de plus en plus fréquentes et intenses, semble être l’une des premières solutions valorisées par le magazine, afin d’éviter que la “jungle urbaine” ne se transforme en un “désert apocalyptique”.

Une “révolution gigantesque” à Paris ?

Faute de nouvelles planifications urbaines, les conséquences seraient terribles : surmortalité, mais aussi baisse de productivité, de créativité ou de convivialité. Dans son éditorial, le directeur de la publication de Visão, Rui Tavares Guedes, rappelle qu’il y a urgence :

“Actuellement, dans 350 grandes villes du monde, 200 millions de personnes sont fréquemment exposées à des températures supérieures à 35 °C. D’ici à 2050, ce nombre passera à environ un millier de villes et 1,6 milliard de personnes confrontées à des chaleurs extrêmes pendant plus de trois mois consécutifs par an.”

En matière de révolution verte, Visão prend en exemple Paris, où un vaste plan a commencé à être débattu cette semaine, à la suite de la présentation en avril du rapport “Paris à 50 °C”.

“Se réinventer ou être condamnées”

Si ce plan aboutit, observe l’hebdomadaire, cela “représentera une révolution aussi gigantesque que celle esquissée dans la seconde moitié du XIXe siècle par Haussmann, dont la réforme urbaine majeure a permis à la capitale française, des années plus tard, de s’enorgueillir d’‘illuminer’ le monde”.

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