Vite vu

Toussaint, d’origine haïtienne, s’installe à Mexico chez sa fille Jazmin qu’il a peu connue. Il est atteint d’une démence vasculaire qui lui fait perdre peu à peu l’esprit et la mémoire. Les retrouvailles seront donc marquées par l’oubli plus que par le souvenir. Comme dans les Drôles de poissons-chats, son précédent film, Claudia Sainte-Luce a mis beaucoup de sa propre histoire dans son scénario, jusqu’à interpréter elle-même le rôle de Jazmin. D’abord un peu terne et mécanique, le film prend progressivement une consistance attachante (faute d’être vraiment émouvante), notamment grâce aux flash-back révélant à rebours des étapes de la vie mouvementée du père (et où, belle idée, il garde toujours l’aspect du vieil homme qu’il est devenu). M.U.



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