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Virginie Calmels, la fin d'une parenthèse politique

L'adjointe d'Alain Juppé quitte Bordeaux en même temps que son maire à la faveur d'un poste dans l'audiovisuel. Ce départ marque la fin d'un parcours politique marqué par plusieurs revirements.

La date n’a pas été choisie au hasard. Lors d’un déjeuner, Alain Juppé fait part à Virginie Calmels, longtemps sa première adjointe à Bordeaux et présidente de la grande métropole, de la possibilité de devenir un des «sages» du Conseil constitutionnel. Confidence pour confidence, l’ancienne directrice d’Endemol France lui avoue qu’elle va retourner dans la sphère privée au sein d’un grand groupe, sans doute actif dans le domaine des médias audiovisuels, avec lequel elle a signé mais dont elle continue jusqu’à aujourd’hui à taire le nom. D’ailleurs sa décision est déjà prise depuis une dizaine de jours après de longues discussions et négociations.

«Ça a de la gueule, non ?»

Le jour où la nomination du maire de Bordeaux est confirmée rue de Montpensier, Virginie Calmels annonce, de son côté, son retrait de la vie politique. «J’ai trouvé que l’annoncer le même jour constituait un joli symbole. Je suis venue à la politique avec Alain Juppé, j’en sors en même temps que lui. Ça a de la gueule, non ?» sourit celle, qui, outre une opportunité professionnelle, invoque une vie de famille basée sur Paris. Les deux devaient annoncer leurs retraits respectifs deux semaines plus tard. Juppé, parce qu’il ne souhaitait pas faire le mandat de trop. Calmels, parce que la signature au bas du contrat avec son futur employeur était acquise. «Le calendrier nous a pris de court et nous avons dû accélérer le tempo. Pour moi la politique a toujours été une mission mais jamais un métier», explique la cheffe d’entreprise qui a toujours peiné à trouver ses marques dans le monde politique et a constamment milité pour «plus de ponts entre le monde politique, le monde citoyen et la sphère privée». Elle affirme toutefois qu’elle va conserver la présidence du groupe LR-CPNT (Chasse, pêche, (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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