Viols de Mazan : des vidéos projetées au cas par cas, sans public ni journalistes

Le président de la cour criminelle d'Avignon a décidé, vendredi, que la diffusion des photos et vidéos mettant en cause les accusés du procès des viols de Mazan se ferait au cas par cas, "dans le but unique de la manifestation de la vérité", et sans public ni journalistes.

La diffusion de photos et de vidéos mettant en cause les accusés du procès des viols de Mazan se fera "à la demande d'une ou plusieurs parties" et en l'absence du public et de la presse, a décidé, vendredi 20 septembre, le président de la cour.

"Les diffusions ne seront pas systématiques. S'il doit être envisagé la diffusion d'une ou plusieurs vidéos, cela se fera à la demande d'une ou plusieurs parties, dans le but unique de la manifestation de la vérité", a annoncé le magistrat, Roger Arata, qui préside le procès qui s'est ouvert le 2 septembre devant la cour criminelle de Vaucluse à Avignon et qui doit durer jusqu'en décembre.

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"Considérant que ces images sont indécentes et choquantes, cela se fera en présence des seules parties au procès et de la cour", a ajouté Roger Arata, excluant en conséquence la présence du public et des journalistes.

Les parties civiles "souscrivent totalement" à cette demande, a indiqué l'un de leurs avocats, Stéphane Babonneau. Le conseil de Dominique Pelicot, Me Béatrice Zavarro, a aussi marqué son accord.


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