Viols de Mazan : les vidéos “indécentes” ? Ce revirement pour Gisèle Pelicot qui pose question
Des images qui font froid dans le dos. Le jeudi 19 septembre, le procès des viols de Mazan a été marqué par la diffusion d’images insoutenables. Pour la première fois, des vidéos et photos du viol de Gisèle Pelicot par son mari, Dominique Pelicot, et de l’un des 50 coaccusés, ont été dévoilées. Au lendemain de cette diffusion, le président de cour criminelle du Vaucluse, Roger Arata, a cependant annoncé un revirement. En effet, il a indiqué qu’il n’y aurait plus de diffusion systématique de photos et vidéos. Celles-ci seront désormais montrées “à la demande d’une ou plusieurs parties”, comme le rapporte BFMTV.
Les images seront désormais diffusées à huis clos
Au terme d’une suspension d’audience, le magistrat Roger Arata a expliqué qu’il trancherait dorénavant au cas pas cas la diffusion des images. Celles-ci seront ainsi dévoilées dans “le but unique de la manifestation de la vérité”. En plus de ne plus être diffusées systématiquement, les images seront visionnées à huis clos. Elles seront donc montrées en l’absence du public et de la presse. “Considérant que ces images sont indécentes et choquantes, cela se fera en présence des seules parties au procès et de la cour” a détaillé le président de la cour.
Les avocats de Gisèle Pélicot déplorent la décision de la justice
Après l’annonce de Roger Arata, Stéphane Babonneau a déploré cette décision. “Pour que cette société change, il faut qu’on (...) Elle se fait arracher la jambe par un requin mais la vraie cause de sa mort est plus terrible encore
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